Le fermier s'installe pour traire sa vache, petit tabouret, seau en dessous du pis, et on y va à la manoeuvre...
au bout d'une minute la vache donne un coup de sabot dans le seau... "Ch@*?%$ de vache" s'exclame notre héros rural, il attache la patte de la coupable à un poteau, et reprend sa laitière besogne...
une autre minute s'écoule et la vache de l'autre patte renverse le lait, "Bor%$?* de vache de mes deux" s'époumone l'agraire personnage tout en attachant la deuxième patte à un autre poteau, et il se remet à la tâche...
La vache, opiniâtre en diable lui refait le coup, mais cette fois à l'aide de sa queue, "Ah baptême, de baptême" jure t-il derechef "J'vas t'arranger ça moé tu va voère..." dit-il en attachant la queue de sa Marguerite à une poutre du plafond.
Comme il est à sa besogne, ses bretelles se font la paire, ses culottes lui tombent sur les chevilles et son épouse entre dans l'étable.....
Et là le fermier se dit:
- "Eh merde, elle voudra jamais me croire....."
C'est deux mouches qui ont passé tout l'été à s'amuser ensemble, et la bise venant, elles décident de se séparer et d'aller passer l'hiver quelque part au chaud, et de se retrouver au printemps.
La mouche n'étant pas migratrice, c'est connu, la première se met en quête d'une étable chauffée dans les environs et passe l'hiver dans le coin d'une poutre.
Le printemps arrivant, elle sort de son trou et volette gaiement jusqu'au point de rendez-vous et elle attend sa compagne.
Le printemps passe, toujours personne.
"Bah, elle est un peu frileuse et attend l'été", se dit-elle.
L'été passe, toujours personne.
"Bah, elle a un peu de retard, elle a du folàtrer dans les environs", se dit-elle.
L'automne passe, il commence a faire froid.
Alors la première mouche se dit que l'autre est morte ou a été mangée, et elle se prépare a retourner dans sa cachette pour l'hiver.
C'est alors qu'elle voit arriver l'autre mouche, les ailes froissées, volant difficilement, haletant, qui tant bien que mal finit par se poser à côté d'elle et s'écroule.
"Eh, ça va pas ? Qu'est-ce qui t'arrive ?"
"Ah, ah, (respiration suffoquante), c'est horrible, voilà, j'ai passé l'hiver dans le porte-monnaie d'un auvergnat, et il vient juste de le rouvrir !"